Je voudrais certains matins

Te serrer tout contre moi

Et te dire enfin combien

Dans l'étreinte de mes bras

Et te dire enfin combien

Combien… je t'aime !


Tu es la source d'où je viens

Qui a nourrit la même terre

Ce paysage un peu lointain

Granite d'orgueil séculaire

Quand le vent sifflant lapidaire

Cherche le diamant des sentiments

Au fond d'un cœur qui s'ouvre au temps


Tu es rivière et d'où tu viens

Importe moins que où tu vas

Si les courants furent trop violents,

Ils t'ont donné le pied marin

Et les silences par trop pesants

Feront chanter tous les deltas

Qui maintenant s'ouvrent à toi

 


 

 

Tu es la mer qui me convient

Tu es la mer qui me contient

L'amer tu me quittes reviens

Quand cet incessant va-et-vient

Met le plus fort des sentiments

A la dure épreuve du temps

Qui lamine le quotidien


Tu es le ciel si bleu, si pur

Tu es la belle pierre d'azur

Le cri d'amour de l'avenir

L'espoir lancé sans réfléchir

Soleil couchant de mes désirs



Dans  le jour à s'évanouir

Je voudrais avant de partir

Vous serrer tout contre moi

Et vous dire enfin combien

Dans l'étreinte de mes bras

Et vous dire  enfin combien

Je vous aime,

              Je vous aime,

                                Je vous aime...